dimanche 22 mars 2009

IN THE DARK - 2009

Un nouveau film de Jéro Yun, produit par le Fresnoy (Studio National), co-produit par Song-lee production.


Genre : Drame
Durée : 55 minutes
Lieu(x) : Busan (Corée du Sud)

Avec Tae-Sung Park, Emilie Lacape







Directeur de la Photographie / Jin-Yeul Song
Productrice Exécutive / Han-Bit Park
Directrices Artistiques / A-Bong Jeong, Eun-Ju Jang
Scénario / Jéro Yun
Musique / Mathieu Regnault


Participations de JM FAMILY Association, BFC Busan Film Commission, Busan IT Industry promotion agency, Some Rental, Dongseo University


JM FAMILY association n'a pas hésité à participer dans ce projet ambitieu qui a été tourné en Corée du Sud.
Avec le soutien de la Région Nord-Pas de Calais et le Ministère de la Culture, le réalisateur fait son premier film dans son pays natal. Le film est actuellement en post-production. La projection est prévu le 12 Juin dans la salle du cinéma du Fresnoy.


A propos du film :

“IN THE DARK” parle d’une histoire inspirée du témoignage d’une prostituée en Corée du Sud. Le film montre l’angoisse et l’inquiétude. L’ambiance ne nous amène nulle part comme si nous étions perdus à l’image de ces personnages du film que nous ne connaîtrons finalement pas. Nous ne verrons probablement que les traces de l'existence de ces individus qui continuent de vivre.

Certaines scènes sont probablement bouleversantes, certaines sont confuses et pourraient provoquer une sensation d’écœurement. C’est mon intention, quoi qu’il en soit, dans ce film j’ai donné beaucoup d'importance au sentiment "physique".

La relation entre le filmeur et les filmés est fondamentale (la scène du karaoké en est un exemple), je voulais ajouter un sentiment à la caméra, le filmeur impose, en quelque sorte, un regard en enlevant le maximum de découpage. J'ai surtout essayé de ne pas changer les axes tels que champ-contrechamp très présents dans le cinéma ou les téléfilms. Le choix de la caméra à l'épaule m'a permis d'expérimenter plus librement et de donner la sensation de suivre les 2 personnages principaux. J’ai également donné une valeur importante à la lumière qui élimine l’identité de ces individus. Ces lumières contrastées, sombres, illustrent un sentiment confus, une mémoire fragmentée plus ou moins perdue avec le temps.

Le film ne juge pas plus le fait que la motivation, le système politique ou social dans ce pays, il montre seulement l’existence telle qu’elle est. Il ne s’adresse à personne de façon directe.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire